Pragmatique, je fabrique un gabarit en papier. Tout va bien et je monte un pichet de 35cm. Après consultation avec Renée, l’autre sœur à boue, elle me recommande de modifier l’angle du pied… pas de problème. Cette étape améliore en effet l’harmonie du pichet.
Le lendemain, très encouragée par les résultats, je décide de faire une coupe vaguée à la base. Oups! Erreur, je défonce la base que je remodèle. La cuisson biscuit terminée, j’applique la glaçure « Field Mouse Green » de Ron Roy. Après la cuisson glaçure, HORREUR! elle est trop épaisse à l’intérieur du bec et s’est retirée en petits cercles. J’applique en jet, une autre couche de glaçure et recuit le pichet. HUMMM! les cercles se sont refermés partiellement et la couleur s’est détériorée. Après une troisième cuisson, YACK! le tout ressemble à un horrible concombre.
Je recommence un deuxième pichet. Le montage va bon train. Renée me suggère de modifier la poignée. Tout va bien. Dernière petite touche et MALHEUR! j’accroche la poignée qui tombe en morceau. Je refais la poignée, elle ne colle plus. Je modifie le style sans poignée. En vidant les copeaux d’argile qui s’étaient accumulés au fond du pichet, le bec tombe dans le lavabo. MERDE!
Je recommence le troisième pichet le 19 décembre. L’échéancier est serré car je veux remettre le cadeau à ma grande sœur lors de la rencontre familiale le 27 décembre. Chaque étape demande une grande minutie. Finalement, le 25 décembre, le troisième pichet est déposé dans le four et j’attends avec impatience la fin de la cuisson.
ALLELUIA! il est magnifique.
Lorsque Lu7 ouvre la boîte, elle pleure de joie et moi, je sais que dès demain, j’en ferai un autre.
